résentation
Anecdotes
Fiche signalétique et spécificités matérielles
Galerie photos
Manuel
Publicités
La GameCube est une console de jeux vidéo de salon du fabricant japonais Nintendo, sortie en 2001 (2002 en Europe), développée en association avec IBM, NEC et ATI. Ce fut la dernière des consoles de jeux vidéo de sixième génération, qui comporte la PlayStation 2 de Sony, la Xbox de Microsoft, et la Dreamcast de Sega.
C’est courant 1998 que l’on entend parler pour la première fois de la GameCube. À l’époque, un nouveau développeur de jeux vidéo, Retro Studios basé à Austin au Texas, annonce la signature d’un contrat d’exclusivité avec Nintendo afin de produire des jeux (les futurs Metroid Prime) non pas sur la Nintendo 64 mais sur la console devant lui succéder.
Lors de l’E3 1999, Howard Lincoln, président de Nintendo of America, annonce que Nintendo est en train de développer une console en collaboration avec ATI et IBM. Il parle alors du projet sous le nom de Project Dolphin et parle d’une sortie mondiale fin 2000. L’année 2000 n’est faite que de reports et d’annonces contradictoires de la part de Nintendo (par exemple sur la question de la lecture de DVD ou la connexion à Internet). Lors de l’E3 2000, on apprend que la machine sera présentée en août lors du traditionnel salon Nintendo Space World. C’est donc le 24 août 2000 que la machine est officiellement présentée avec son nouveau nom, la GameCube, ainsi que diverses démos et vidéos dont certaines deviendront plus tard des mythes (comme Super Mario 128 ou la version « photoréaliste » de The Legend of Zelda).
La présentation de la GameCube a suscité de nombreux espoirs chez tous les fans de la firme, compte tenu notamment de l’annonce du retour de franchises célèbres (Mario, Zelda, Metroid…) et de l’abandon du support cartouche, qui équipait toutes les consoles de salon de Nintendo jusqu’alors.
Les premiers jeux sont présentés en versions jouables pour la première fois lors de l’E3 2001.
Lors du Nintendo Space World d’août 2000, Nintendo annonce la sortie de la GameCube pour juillet 2001 au Japon et pour octobre de la même année aux États-Unis. Finalement la console ne sort que le 14 septembre 2001 au Japon, le 18 novembre 2001 aux États-Unis et le 3 mai 2002 en Europe.
Pour sa sortie européenne, Nintendo avait annoncé un prix de 249 euros mais il fut ramené à 199 euros quelques jours avant son lancement afin de concurrencer une récente baisse de prix de la Xbox.
Lors de l’E3 2002, Nintendo présenta au public les « Game Giants » (Super Mario Sunshine, The Legend of Zelda: The Wind Waker, Star Fox Adventures et Metroid Prime), à savoir quatre jeux à fort potentiel devant soutenir la console durant sa première année de vie ; malheureusement, les Games Giants arrivèrent au compte-goutte et certains se révélèrent décevants pour les fans de la firme. À Noël 2002, la console se retrouva avec pour seul jeu fort Star Fox Adventures qui s’avèrera être le dernier jeu de Rareware pour une console de salon Nintendo. À partir de cette période, le grand public se rendit compte que le syndrome de la Nintendo 64 (jeux sortant au compte-goutte) risquait de réapparaître et commença à délaisser la console.
Lancement de Phantasy Star Online début 2003, premier jeu jouable en ligne de la console.
Lors de l’E3 2003, Nintendo mise toute sa politique sur la connectivité entre la GameCube et la Game Boy Advance et annonce des partenariats avec Namco, Konami et Sega pour le développement de nouveaux jeux.
Pour Noël 2003, le prix de la console est ramené à 99 euros en Europe et 99 dollars aux États-Unis dans le but de faire grimper les ventes, de plus en plus faibles.
Lors de l’E3 2004, Nintendo présenta une nouvelle gamme de jeux forts pour sa console avec notamment The Legend of Zelda: Twilight Princess. Ce jeu attendu comme un messie devait à l’origine sortir pour Noël 2005, malheureusement quelques mois avant sa sortie, Nintendo décida de le reporter à un vague 2006 et de développer en parallèle une version sur sa nouvelle console : la Wii. L’année 2007 marqua la fin de vie de la console, très peu de jeux sortirent sur ce support et Nintendo abandonna tous ses projets pour les reporter sur la Wii, mis à part The Legend of Zelda : Twilight Princess (qui sortira sur les deux supports).
Malgré ses excellents jeux, la GameCube ne rencontre pas le succès de ses devancières, avec 5 ans sur le marché des consoles de jeux, elle ne totalise que le score de 22 millions d’unités écoulées. Ce succès modéré s’explique en partie du fait du désintérêt des éditeurs tiers pour la machine. Les sorties de jeux (en France) en attestent : 150 jeux sortis la première année de commercialisation (du 3 mai 2002 au 2 mai 2003), 111 la deuxième année, 80 la troisième, 63 la quatrième. L’un des derniers jeux majeurs développés pour cette console fut The Legend of Zelda: Twilight Princess, sorti en France le , et disponible également sur le successeur de la GameCube, la Wii.
La Wii peut lire ses jeux et recevoir ses manettes et cartes mémoires. Subsiste l’intérêt du Game Boy Player, non compatible avec la Wii, afin de jouer aux jeux Game Boy sur la télévision.
Fin novembre 2007, Nintendo of America annonce l’arrêt définitif de la production de la console.
La manette de la GameCube fut dessinée par Shigeru Miyamoto dans l’esprit de la rendre attractive par le plus grand nombre. Sa principale innovation était le fait que chaque bouton présentait une forme différente de manière que le joueur puisse les reconnaître juste en les touchant, sans les regarder.
La manette GameCube possède 2 sticks analogiques (gris et C), 1 bouton d’action principal (A) et 3 secondaires (B, X et Y), 2 gâchettes analogiques (L et R) avec un « clic » supplémentaire lorsqu’on appuie dessus jusqu’au bout, un bouton subsidiaire placé au-dessus de la gâchette R (Z) et la traditionnelle croix directionnelle, inventée par Nintendo, ainsi que le bouton start.
Ces manettes sont disponibles en plusieurs couleurs : indigo, indigo et transparent, noir, orange, platine (édition Mario Kart: Double Dash!!), bleu émeraude et nacrée (blanche perle édition Super Mario Strikers). En 2008, une manette blanche est sortie au Japon pour aller avec la couleur de la Wii.
En 2014, une manette noire et une manette blanche estampilées Super Smash Bros sont commercialisées à l’occasion de la sortie du jeu éponyme sur Wii U ; elles fonctionnent à l’aide d’un adaptateur spécial.
Différentes éditions collectors sont également sorties au Japon, uniquement disponibles en éditions limitées, via le Club Nintendo japonais : une manette « Mario » (rouge et bleue, avec le « M » à la place du logo GameCube), une manette « Luigi » (verte et bleue, avec le « L »), une manette « Wario » (jaune et violette, avec le « W »), et enfin une manette blanche et turquoise, avec le logo du Club Nintendo (La casquette rouge de Mario) au lieu du logo GameCube.
En 2002, une version sans fil de la manette nommée Wavebird fit son apparition. Elle avait pour particularité d’utiliser des ondes radios pour communiquer avec la console au lieu des habituelles liaisons infrarouge et possédait une autonomie d’environ 50 heures pour une consommation de deux piles AA, permise par l’absence de module de vibrations. Au Japon, elle a été commercialisée en couleur platine (Silver), alors qu’elle était grise en Europe. Aux États-Unis, les deux étaient disponibles. Une version collector Club Nintendo existe au Japon, blanche et turquoise, avec le logo du Club Nintendo (la casquette rouge de Mario) au lieu du logo GameCube. Il y a également une version collector Gundam, de couleur bordeaux, disponible uniquement au Japon aussi. D’autres manettes sans fils ont été créées par MadCatz.
Il est possible, grâce un câble spécial, de connecter sa console portable Game Boy Advance à la console GameCube pour échanger diverses informations. Dans ce cas, la GBA peut alors servir d’écran supplémentaire ou de manette. Il devient alors possible d’élaborer une stratégie sans que votre adversaire ne puisse la voir, ou de créer un personnage directement sur sa Game Boy Advance puis l’envoyer sur sa GameCube, visualiser le plan d’un niveau, etc.
Il est également possible, si l’on possède les deux versions d’un jeu, de commencer sa partie sur GameCube puis de la transférer sur sa Game Boy Advance et d’y jouer plus tard (ou l’inverse) ou de télécharger un mini jeu depuis la GameCube sur la Game Boy Advance.
A venir
A venir …
sources : wikipedia